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Journée inter@cadémique FADBEN Créteil - Paris - Versailles

Programme officiel de la journée :

Les associations ADBEN : Créteil, Paris et Versailles s'associent pour une journée interacadémique prévue le

mercredi 11 octobre 2006

sur le thème suivant :

"Internet : d'une utilisation spontanée à une pratique raisonnée"



Lieu : Lycée Voltaire 101 avenue de la République 75011 Paris Tél : 01 55 28 08 08 Métro Père Lachaise ligne 2 sortie avenue de la République


8h45-9h15 : accueil

9h30 : ouverture de la journée par le Proviseur du lycée Voltaire : Monsieur Mongénie, puis Madame Martine Ernoult (présidente de la Fadben paris), puis Monsieur Hervé LEFEUVRE IA- IPR EVS de l'Académie de Paris et par Madame Anne Rabany IA-IPR EVS de l'Académie de Versailles.

10h à 10h45 : conférence d' Annaïg Mahé, enseignante à l' URFIST de Paris :

L'évaluation de l'information et les nouveaux outils


10h45 à 11h15 : débat avec les participants

A partir de 11h30 : déjeuner (à la cantine du lycée)

13h à 13h30 : mouvement associatif FADBEN animé par les différentes présidentes : Lucie Bitoun pour Créteil, Martine Ernoult pour Paris, Myriam Wazé pour Versailles.

13h30 à 14h15 : conférence de Claude Baltz (professeur des universités - sciences de l'information et de la communication, spécialité documentation, Université Paris VIII) :

La cyberculture

14h15 à 14h30 : débat

15' de pause

14h45 à 15h15 : Pascal Froissart (maître de conférences en sciences de l'information et de la communication, à l' Université Paris VIII) :

La rumeur sur Internet

15h15 à 15h30 : débat

15h30 à 16h30 : intervention + débat avec
Michèle Archambault (professeure-documentaliste, présidente de la FADBEN Alsace).

La formation des élèves

16h30 : fin de la journée, conclusion d' Isabelle Fructus, présidente de la Fadben

Bulletin d'inscription à imprimer et à renvoyer (par voie postale) avant le 10 octobre 2006 :

Cliquez ici pour avoir le bulletin au format PDF (Adobe Acrobat)

Cliquez ici pour avoir le bulletin sous Word

Préparez cette journée en consultant des documents en ligne :

Médialog

L'enquête Médiapro (Cafè n° 74)

Enquête : « Les étudiants lisent-ils encore ? » de L' Histoire

 

Annaïg MAHE :

"Aujourd'hui, la bibliothèque n'est plus le centre de ressources par défaut et le premier réflexe d'une recherche d'informations passe par Google, Wikipédia ou les blogs. Le problème actuel n'est plus de trouver de l'information mais bien plutôt de s'assurer que cette information est fiable. Occulter ou interdire les nouveaux outils serait plutôt contre-productif, et l'idéal serait de les intégrer dans une pratique raisonnée. Pour cela, il s'agit de se donner les moyens de les maîtriser : savoir comment ils fonctionnent, quels sont les risques liés à une utilisation sans recul critique, quels sont leurs avantages et comment s'en servir au mieux. Une des pistes les plus efficaces pour cela est sans doute de les utiliser comme outils pédagogiques afin que les utilisateurs puissent prendre la mesure de leur usage et se doter de moyens critiques permettant d'évaluer et valider l'information ainsi disponible. Quelques exemples (notamment à partir de Wikipédia) viendront illustrer le nécessaire recul à prendre mais aussi les possibilités éducatives permises par ces nouveaux outils."

Reflexion sue wikipedia et les conditions d'évaluation et de validation de l'information

Beyond usage: understanding the use of electronic journals on the basis of information activity analysis

Les usages des revues électroniques par des chercheurs français

Les archives ouvertes en pratique

Libre accès à l'information scientifique : contexte et enjeux

Revues en ligne en sciences humaines et sociales

 

Pascal FROISSART :

L'idée de "rumeur sur Internet" fait saliver spécialistes et néophytes. On voit s'insinuer cette hydre de la parole dans tous les réseaux, courrier électronique, sites Web et tchat. De nombreux exemples sont régulièrement mis au jour par les observateurs, souvent "à charge", et on parle de l'Internet comme du nouveau terreau de la rumeur.

Devant un tel constat, il faut se garder des généralités. En tout premier lieu, il convient de rappeler qu'on ne sait guère définir la rumeur : sous un tel vocable se cache un ensemble de signifiants proches de la désinformation, la propagande, la manipulation, le mensonge, l'allégation... voire de la blague, la légende contemporaine, ou la recette de cuisine.

Ensuite l'extrême technicité des réseaux ne suffit pas à cacher la profonde inscription sociale des pratiques. Ainsi la fréquentation des sites Web misant sur les rumeurs ne recueille-t-elle qu'une infime audience comparée aux sites d'information institutionnels. Ainsi également les courriels alarmistes ne circulent-ils que triés par les différents relais qui reconfigurent leur liste de diffusion au gré de la thématique des messages envoyés. Ainsi enfin les messages ainsi relayés sont-ils souvent structurés par une tradition narrative prévisible, qu'il est difficile de qualifier mais qu'on peut catégoriser.

Pour conclure, il faudra s'interroger sur le mouvement paradoxal que suit la rumeur sur Internet : à la fois un moyen de diffusion de premier plan, et à la fois un moyen de contrôle grâce aux moteurs de recherches et aux sites spécialisés sur la rumeur.

 

Claude BALTZ :

Titre de l'intervention : " Cyberculture : utilité citoyenne ou fantasme techno-social ? "

La cyberculture est à la fois un regard théorique sur la société d'information et un outil qui devrait permettre de mieux s'y orienter.
On en résumera donc d'abord la structure et les grands thèmes. Mais, à partir de là et à travers les contraintes des diverses structures pédagogiques, comment évaluer la faisabilité de son enseignement ou, du moins, d'une sensibilité à développer à son sujet ?
Les diverses pratiques technologiques suffisent-elles pour installer de fait un rapport à l'information bien suffisant pour l'usager moyen, scolaire ou adulte ? Et pourtant, comment ne pas se préoccuper d'une évolution économique et sociale qui semble devoir impliquer une logique de formation bien au-delà des fantasmes qui ont toujours accompagné toutes les innovations techniques ?

Claude BALTZ Professeur en Sciences de l'Information et de la Communication, Université Paris 8, Saint Denis. Dépts. Hypermédia & Documentation. Directeur du Master " NET " : " Numérique : Enjeux, Technologies ". Doctorat d'Etat en Philosophie ; Etudes en Mathématiques et Statistique, Sociologie, Sciences Economiques

Thèmes de recherche : Epistémologie et effets sociaux de l'information, de la communication, des TIC. Cyberculture.

Activités récentes : Expert auprès du Ministère (évaluations de diplômes et de projets de recherche) - Membre du CNU - Membre fondateur d'un Centre de Télétravail en Auvergne

Directions d'étude et consultations pour divers organismes, dont : France Télécom, CNET, Observatoire des Télécommunications dans la Ville, Digital Equipment France, CNRS

Interventions dans divers colloques et journées d'étude, dont : Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC), FADBEN, IDATE

Articles récents autour des thèmes de l'intervention : " Cyberculture : un " driver " pour la société d'information ? ".Congrès FADBEN, Nice. 2005. " In-formation ". Journée d'étude H2PTM 03. éd. Hermès. 2003. " Complexité scientifique et cyberculture ". Actes du colloque " La communication de l'information scientifique ". CRIC. Montpellier 3. 2001. " Quand la Documentation s'éveillera ". " Documentaliste ".2000. " Une culture pour la Société d'information ? ". " Documentaliste ".1998.