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Texte du bureau parisien de l'ADBEN :
Le bureau parisien de l’association professionnelle des enseignants
documentalistes de Paris a été reçu le 8 mars par M. Montaux
IA/IPR Vie scolaire. Il s’agissait pour la FADBEN-Paris : SYNTHESE REUNION AVEC INSPECTEUR M. MONTAUX nous a reçus pendant une heure 45 minutes. Il pense que c'est une excellente idée qu'a eu le Recteur d'inclure, de lui-même, la documentation dans la DHG (dotation horaire globale) et que cette mesure liée à la LOLF va donner une meilleure cohérence dans la gestion des moyens par les établissements. Chaque Académie rendant compte de la mise en place des BOP (Budget opérationnel de programme) au niveau national. Elle correspond à l'autonomie accordée aux établissements et fait de la documentation un "moyen" comme un autre. A ceci près qu’il a dû envoyer un courrier électronique en date du 23 février pour préciser aux chefs d'établissements leur marge de manoeuvre, en réponse à une incompréhension de certains chefs d’établissement qui a transparu sur les listes dès le premier texte de la DOPS (division de l’organisation et programmes scolaires). Les risques de suppression des heures qui persistent, selon lui, concernent : les collègues à temps partiel (les chefs d'établissement voudront récupérer les heures de docs manquants et non pourvues par l'Académie), les ajustements d'un demi-poste pour les grands établissements et les départs à la retraite, occasion pour un chef d'établissement de réduire l'horaire de docs Mais les chefs d'établissements qui ont l'intention de réduire leurs moyens en documentation ont une procédure lourde à mettre en place. Les IPR-IA EVS joueront le rôle de garde- fous et veilleront à maintenir les moyens en documentation comme ils le font sur le terrain, dans le cadre des missions qui sont les leurs, en particulier sur la politique documentaire mise en place dans les EPLE. A condition qu'ils en soient informés, ils seront soucieux de vérifier que des problèmes de personnes n'interfèrent pas avec l'intérêt général de l'établissement Même si la documentation n'apparaît que peu, et c'est un regret, dans les axes de la politique académique, (TICE et langues) et pas du tout dans le décret de septembre 2005 sur les missions des établissements, quelques actions de formation sont mises en place à destination de différents publics (chefs d'établissements stagiaires par exemple) pour donner de la visibilité au métier de documentaliste ou pour former des enseignants venus d'autres disciplines excédentaires ou en reconversion. La politique d'acquisition concertée et le positionnement du professeur documentaliste l’individualisation et la différenciation pédagogique restent les points d'appui du métier de documentaliste. Il reconnaît qu’un texte de cadrage national éviterait que chaque Académie ait son interprétation de la politique à mener. Compte rendu par M. Ernoult, A. Navarro, A. Zardo et C. Collet Position de la FADBEN Paris : Ces propos n'infirment pas du tout notre analyse quant aux dangers de notre intégration dans la DHG dans un contexte de baisse des moyens: même si cela se fait par blocs de 1/2 postes, la possibilité de supprimer des heures de docs existe bel et bien si le CA suit le chef d'établissement. D'autre part, il y a confirmation que l'Académie continue à « recycler » des profs de discipline en docs, même s'il y a un « suivi » sur le terrain. Enfin, le fait que notre visibilité soit toujours réduite dans les textes ministériels ( pas de circulaire ) et dans les axes académiques, comme le reconnaît M. Montaux, est un point très inquiétant. Il y a des signes encore plus inquiétants : le nouveau décret sur les établissements, qui évoque un certain nombre de dispositifs de personnes ressources mais ne parle ni des professeurs documentalistes ni de la documentation. Enfin la prise en compte des besoins des élèves en matière d’éducation à l'information n’est manifestement pas encore à l’ordre du jour. Le bureau de la FADBEN Paris
Un simple texte technique, celui sur la Dotation Horaire globale des établissements parisiens, fait apparaître la « documentation » comme une variable de la dotation horaire. L'ambiguïté du texte, ou plus exactement la multitude d'interprétations qu'il générait, a nécessité deux textes d'accompagnement un texte N° 2006/200 du 22 février et un courriel du jeudi 23 février. (demandez les documents à votre chef d'établissement). Le courriel précise clairement « la possibilité qui est offerte aux chefs d'établissement de d'augmenter ou de diminuer les moyens qu'ils consacrent à la documentation » et implicitement autorise l'utilisation des moyens actuellement dévolus à la documentation pour d'autres usages au gré de l'établissement. Faites très attention aux enjeux contenus dans les motions que
vous faites voter au C.A. La FADBEN Paris vous propose le texte suivant
repris d'un collège parisien (3e) : Les membres du CA n'acceptent
pas que les heures de documentation, intégrées pour la première fois
cette année dans la dotation horaire globale au titre d'une procédure
spécifique à Paris, puissent servir de "motif de variation" dans le
fonctionnement pédagogique de l'établissement. Le changement technique
ainsi introduit porterait en effet un double* préjudice : à la documentation,
dont les heures pourraient être allouées à d'autres usages ; aux enseignements
disciplinaires, dont les heures subiraient la baisse effective de la
DHG. Nous vous serions reconnaissants de communiquer à la Fadben Paris : fadben.paris@gmail.com les motions et tous les changements envisagés en documentation dans vos établissements.
- Voici la position du SNES de Paris par rapport à la DHG
des docs.
A propos de la DHG : M. Lachaud Yvan (Union
pour la Démocratie Française - Gard) Texte réponse :
Bilan des envois,
de la FADBEN, aux sénateurs et députés Situation
des professeurs documentalistes et des centres de documentation et d'information
(CDI) Question n° 22256 posée par Mme Nicole Borvo Cohen-Seat
Question n° 23899 posée par M. Daniel Dubois Question n° 23785 posée par Mme Nicole Borvo Cohen-Seat
Un exemple Question écrite n° 22256 de Mme Nicole
Borvo Cohen-Seat (Paris - CRC) Mme
Nicole Borvo Cohen-Seat attire l'attention de
M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur
et de la recherche sur la situation des professeurs documentalistes
et des centres de documentation et d’information (CDI) à Paris
comme ailleurs. L'éducation
nationale est très clairement une priorité politique et financière de
la nation, comme en témoigne le budget 2006 (qui intervient après un
budget 2005 lui-même en hausse de 2,6 %). Ce budget, en progression
de 5,5 % pour l'ensemble du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement
supérieur et de la recherche, comprend 59,7 milliards d'euros de crédits
pour la mission « enseignement scolaire » (58,5 milliards pour les cinq
programmes dépendant du ministère de l'éducation nationale, soit une
hausse de 3,65 % par rapport à 2005 : + 1,9 milliard d'euros). Ce niveau
de crédits jamais atteint ne dispense pas le ministère du devoir de
rechercher une meilleure maîtrise de ses dépenses ni une allocation
plus optimale de ses moyens ; l'éducation nationale ne peut pas non
plus ignorer les évolutions démographiques : entre 1994 et 2004, elle
a eu en charge 411 000 élèves de moins (premier et second degrés confondus)
; parallèlement, ses moyens se sont accrus avec la c réation de 19 000
emplois d'enseignant au cours de cette même période. Pour 2006, 1 000
emplois de professeur des écoles dans le premier degré sont créés et
1 383 emplois d'enseignant dans le second degré sont supprimés. Une
prise en compte stricte de la démographie aurait dû conduire à la suppression
d'au moins 2 500 postes dans les collèges et les lycées. Ce n'est pas
le choix qu'a fait le Gouvernement qui souhaite au contraire mobiliser
de nouveaux moyens conformément à ce qui avait été annoncé lors du débat
sur la loi sur l'école, notamment au travers de la mise en place des
programmes personnalisés de réussite éducative et du plan en faveur
de l'enseignement des langues vivantes. Le budget crée par ailleurs
300 emplois d'infirmière. Quant aux conditions de travail dans les écoles
et les établissements, elles ont été améliorées par le soutien apporté
aux équipes éducatives par les 45 000 emplois vie scolaire. La répartition
inter-académique des moyens d'enseignement obéit à des principes clairs
et équitables. Outre la prise en compte des variations démographiques,
le recours à différents indicateurs établis à partir des données de
l'INSEE traduit des préoccupations plus qualitatives : maintien du service
public dans les zones rurales pour l'indicateur territorial, volonté
de favoriser la réussite des élèves issus des catégories sociales les
plus défavorisées pour l'indicateur social et respect des caractéristiques
du réseau scolaire de l'académie pour l'indicateur de contraintes structurelles.
Ces indicateurs permettent d'apprécier la situation d'une académie par
rapport à sa dotation globale et non plus par rapport aux seules variations
du nombre d'emplois liées aux flux démographiques. Les décisions prises
en matière de répartition des moyens résultent donc d'une approche à
la fois plus juste et plus pertinente des situations relatives des académies.
En conséquence, les mesures prises pour l'académie de Paris se réfèrent
aux objectifs d'équ ité et d'efficacité qui régissent la répartition
nationale des emplois. Pour la rentrée 2006, dans le second degré, l'académie
de Paris s'est vu appliquer une mesure d'ajustement (- 41 équivalent
temps plein) qui ne devrait pas mettre en cause les conditions d'enseignement.
L'académie bénéficie d'une dotation de 49 573 heures supplémentaires
effectives au titre du remplacement de courte durée. Il convient de
noter que le potentiel horaire accordé à l'académie correspond à l'équivalent
de 76,8 temps pleins d'enseignement supplémentaires. Il appartient aux
autorités académiques compte tenu des impératifs pédagogiques et des
dotations dont elles disposent de répartir ces moyens en fonction des
besoins de l'ensemble des structures scolaires. Les mesures d'aménagement
de la carte des formations et du réseau scolaire fondées sur des critères
objectifs sont soumises à l'avis du conseil académique de l'éducation
nationale, du comité technique paritaire académique ainsi qu'à celui
des autres instances de concertation, départementales notamment. En
ce qui concerne plus particulièrement la situation des postes de chargés
de documentation à la rentrée 2006, le recteur d'académie est le mieux
à même de vous donner toutes les précisions souhaitées. Votre question
est donc adressée au recteur de l'académie de Paris afin qu'il puisse
répondre à vos préoccupations. |