RECHERCHER :
 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

accueil
plan
Archives
Présentation
Nice
Orientation
Manuels
Liens
Actualités
Réflexion
CDI
Syndicats
Réunions
Signets
DHG
Lectures
Courrier
Presse

CIRCULAIRE DE MISSION L'ADBEN PARIS REAGIT !!!

 

Vous avez reçu un courriel relatif à la circulaire de mission qui pourrait être publiée après le 24 janvier.

Malgré une prise en compte du numérique et des changements récents qui ont affecté l'exercice de notre métier, ce projet de circulaire fait l'objet de nombreuses remarques et critiques de la part de la FADBEN et des Adben de toute la France   : 

*  mise en avant de notre rôle dans la politique documentaire au sein de l'ENT
  
*  "contribution", c-a-d réduction de notre rôle dans la formation des élèves, réduit au "parcours de formation à la culture de l'information" ou PACIFI dans lequel la part dédiée à l'enseignement disciplinaire est prépondérante, 

* acquisition de compétences par les élèves et non de savoirs,

* ancrage sur des dispositifs appelés à ne pas perdurer...

* rôle de "formation" des enseignants et mutualisation entre établissements,

Et vous ? quelle lecture en faites-vous ? Quels points positifs voyez-vous ? quels points négatifs ?

Il est important de réagir sur ces nouvelles orientations qui impliquent de nouvelles missions, et par voie de conséquence un probable changement de statut et d'horaire (le fait que le projet de circulaire ne fasse pas du tout référence à la Circulaire n° 97-123 du 23 mai 1997 relative aux missions du professeur exerçant en collège, en lycée d'enseignement général et technologique ou en lycée professionnel est sujet à interrogations...)

Faites part de vos remarques ; échangeons !



Le bureau de l'ADBEN Paris

En complément, des liens utiles :

Un texte d'Agnès MONTAIGNE de l'académie de ROUEN formatrice en IUFM (blog de Pascal Duplessis) :
http://esmeree.fr/lestroiscouronnes/idoc/blog/lettre-ouverte-a-notre-inspection-generale-sur-le-projet-de-circulaire-de-missions

Site de la FADBEN : http://www.fadben.asso.fr/

L'ANDEP a fait un texte très complet : http://www.andep.org/spip.php?article250

un tweet : http://friendfeed.com/search?q=documentation

un blog de prof doc : http://maliaucdi.blogspot.com/

SNES http://www.snes.edu/Nouveau-projet-de-circulaire-de.html

Pour écrire à l'ADBEN Paris :

Nous vous remercions de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

Votre nom :

Votre prénom :

Votre adresse mél :

Votre avis nous intéresse... écrivez-nous !

FADBEN nationale http://www.fadben.asso.fr/spip.php?article137

http://www.fadben.asso.fr/spip.php?article136

http://www.fadben.asso.fr/IMG/pdf/circulaire_comparaison_projet_2_versions_2_et_3_.pdf

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/01/2501profsdocsFADBEN.aspx

VERSAILLES http://fadbenversailles.hautetfort.com/

Synthèse des membres ADBEN (Académie de Créteil) :

Une circulaire de missions est un texte construit pour le long terme. Il ne peut être un catalogue de tâches servant à légitimer les réformes en cours. La circulaire de missions que nous attendons depuis si longtemps est destinée à structurer le rôle du professeur documentaliste au sein du système éducatif et non pas à l'inscrire dans une politique éducative conjoncturelle.

Le projet de circulaire est trop ancré dans le contexte actuel, ce qui explique que les différentes missions soient envisagées dans un cadre restreint :

•  la formation se limite à valider des items du socle commun au collège,

•  une contribution spécifique à l'accompagnement personnalisé au lycée,

•  une mission de tutorat au lycée

Si ces dispositifs venaient à disparaître qu'adviendrait-il de notre mission pédagogique ?

Les enseignants des autres disciplines contestent également la mise en place du socle commun. Il est important qu'il ne soit pas mentionné dans la circulaire et qu'apparaissent dans la phrase «la progression des apprentissages de la 6e et la terminale », les termes « des savoirs info-documentaires ».

La dérive vers un professeur documentaliste prestataire de services est sous-jacente dans les paragraphes relatifs à la politique documentaire, et la gestion et diffusion de l'information :

•  malgré la précaution oratoire ("en relation avec les autres membres de la communauté"), l'élaboration et la réalisation de la politique documentaire semble portée par le seul professeur documentaliste.

•  le professeur documentaliste est une aide ou un appui, il est là pour conseiller la communauté éducative en matière de développement des ENT et usages numériques.

La part des ENT est de plus en plus prépondérante dans la politique documentaire. Que deviennent les supports papier ? Les professeurs documentalistes vont-ils se transformer en "courroie de transmission" pour la large diffusion des ENT, des manuels numériques avec tous les enjeux financiers des entreprises privées ?

•  "Le professeur documentaliste est un acteur essentiel (...) de la diffusion de l'information au sein de l'établissement" peut prêter à confusion et laisser croire à certains chefs d'établissement que le professeur documentaliste est chargé de sa communication, voire d'être son relais auprès des collègues.

Nous ne sommes pas satisfaits de cette nouvelle mouture de la circulaire qui tend à confiner le professeur documentaliste dans un cadre de prestataire de services. Il faut que soit réintégré le paragraphe concernant le CAPES et un texte de référence, à savoir la Circulaire n° 97-123 du 23 mai 1997 relative aux missions du professeur exerçant en collège, en lycée d'enseignement général et technologique ou en lycée professionnel.

 

Synthèse des membres ADBEN (Académie de Versailles) :

Bonjour,

Un petit point en ce qui concerne l'académie de Versailles. Peu de réactions mais des réactions très riches. Je me permets d'y ajouter quelques réflexions personnelles.

Dans le préambule, et c'est à mes yeux peut être le plus grave, ils suppriment à la fois la référence au CAPES de documentation (elle est seulement présente dans les textes de référence mais pas dans le préambule) et surtout la circulaire du 23 mai 1997 relative aux missions du professeur. C'est sans aucun doute une manière de nous sortir discrètement du corps enseignant. En tout cas, c'est une tentative de « minimiser notre statut d'enseignant » comme le fait remarquer un collègue adhérent, notamment pour qu'on ne puisse pas s'appuyer là-dessus pour réclamer le même traitement (accompagnement éducatif, HSA, HSE, défiscalisation.). Parce que « travailler plus pour gagner moins, ça suffit ! », remarque une autre collègue. Cette même collègue fait remarquer qu'il n'est aucunement fait mention de nos fameuses 30h+6h (faut-il s'en inquiéter ?), et se prend à rêver de voir apparaître dans les textes de référence le fameux décret de 1950 qui nous permettrait enfin l'égalité de traitement avec nos collègues enseignants. Certes, le professeur documentaliste est membre à part entière de l'équipe pédagogique, mais pas plus, fait remarquer le premier collègue, qu'un assistant d'éducation.

Je note l'ajout plutôt bienvenu d'une phrase sur le développement du goût de la lecture.

Dans l'axe 1, le fameux "contribue à" ne saurait être satisfaisant. Ceci dit, le assure auprès de tous peut sembler un peu utopique. C'est ce qui était ressorti notamment des discussions des bassins de Mantes et des Mureaux en juin dernier. Je pense pour ma part que le ministère ne lâchera rien là-dessus car en l'état actuel, un professeur documentaliste pour 500 ou 600 élèves, quand ce n'est pas plus, ne peut pas assurer auprès de tous les élèves, ou alors de manière très imparfaite. A moins bien entendu d'envisager un recrutement massif de professeurs documentalistes. Il doit y avoir une formulation plus adéquate, en tout cas plus consensuelle (avec l'institution comme avec une grande partie de la profession), et qui nous inscrive quand même dans une action directe auprès des élèves, entre ce contribue à dont on a ras-le-bol et le assure auprès de tous que le ministère n'écrira à mon avis jamais noir sur blanc et que des collègues pourraient nous reprocher.

Dommage qu'une mention à un contenu d'enseignement n'apparaisse pas et que d'ailleurs le terme même d'enseignement soit tout simplement supprimé.

La mention à un parcours, nous fait remarquer une collègue du bureau de l'ADBEN, laisse penser qu'il est à construire dans chaque établissement et donc n'est pas explicitement le PACIFI.

Je pense qu'on ne peut pas faire l'économie de la mention au socle commun et au B2I, qui sont quand même bien ancrés dans le système éducatif. et on ne peut sciemment pas s'offusquer de contribuer à les valider. N'oublions pas que ce sont parfois des prétextes dans nos établissements scolaires pour construire des séquences. Je pense que l'enjeu n'est pas là. En revanche, ils auraient pu se dispenser d'ajouter le tutorat et l'accompagnement personnalisé (d'autant que c'est très réducteur). Une collègue du bureau fait à juste titre remarquer que le choix du tutorat et de l'accompagnement personnalisé tend à réduire notre action à de l'aide méthodologique.

C'est sans doute l'axe 2 qui suscite le plus de réactions. Dès sa formulation. Un collègue indique très clairement préférer le terme proposé par la FADBEN : est acteur de. « Comment peut-il la mettre en oeuvre seul ? » Il y a par ailleurs une incohérence entre le qu'il contribue à définir de l'intertitre et tout de suite après le il propose une politique documentaire au chef d'établissement. Bref, s'il y a bien quelque chose où nous devons contribuer, c'est bien en ce qui concerne la politique documentaire. Or, c'est le seul axe où notre rôle est majoré. « Pourquoi doit-elle être mise en oeuvre dans l'ENT ? » Il y aurait d'ailleurs beaucoup de choses à dire sur les ENT, tant il existe des disparités très fortes entre les établissements. Attention, nous dit un collègue, de ne pas devenir responsable informatique d'un établissement ou expert en ENT.

C'est la phrase elle prend aussi en compte les besoins des enseignants en matière d'actualisation de leurs connaissances disciplinaires et d'enrichissement de leur culture professionnelle et peut s'inscrire dans un cadre plus vaste de mutualisation entre établissements, déjà présente dans la version de juin, qui inquiète le plus les collègues :

- « Les collègues enseignants ne sont-ils pas assez grands pour s'informer tout seul ? » nous fait remarquer un collègue, alors qu'un autre se demande : « en quoi avons-nous une quelconque légitimité, non pas intellectuelle, mais surtout statutaire et financière, pour apporter des informations formatrices aux collègues enseignants ? (.) Pourquoi revenir 40 ans en arrière ? »

Une troisième collègue s'inquiète de devoir non plus travailler « avec » mais travailler « pour » les autres enseignants.

- La question de la mutualisation entre établissements rappelle à une autre collègue la fameuse rumeur d'il y a quelques temps du « super documentaliste qui gère 4 établissements dans lesquels il pilote tout plein de choses mais où les CDI sont ouverts par des surveillants-documentalistes ». Je ne sais pas dans les autres académies mais cette rumeur a beaucoup circulé à Versailles. Attention, danger donc !

Pour conclure sur ce point, cette remarque que je vous laisse savourer : « l'entêtement au sujet de la politique documentaire n'est plus seulement énervante, elle devient insultante »

Pour l'axe 3 : Mêmes remarques que pour l'axe 2 : « Le professeur documentaliste deviendra-t-il un formateur de collègues dans l'utilisation des nouvelles technologies ? » Par ailleurs, la diffusion de l'information ne doit pas être l'apanage du prof-doc. La proposition de la FADBEN : le professeur documentaliste gère le centre de ressources et en assure la médiation pédagogique et éducative me convient tout à fait. Bien plus que la formulation hasardeuse retenue ici.

L'axe 4 suscite moins d'inquiétudes, car tout le monde semble s'accorder sur le rôle que nous avons à jouer sur l'ouverture culturelle. Si ce n'est qu'une collègue nous signale n'être « pas plus agent de voyage que gentille animatrice ». En cela, encore une fois, la proposition de la FADBEN en juin dernier de lier l'ouverture culturelle aux élèves et non à l'établissement avait le mérite d'éviter ce genre de malheureux amalgames.

Plusieurs questions sont absentes de la circulaire : la question de l'accueil des élèves, très chronophage et sur laquelle nombre de docs subissent à l'heure actuelle pas mal de pressions de la part de leur direction, est à peine mentionnée. Tout comme la gestion du centre de ressources, qui semble presque anecdotique dans la circulaire alors qu'elle demande expertise et temps. « A quoi sert de conserver un espace documentaire puisqu'on ne jure plus que par le numérique ? » s'interroge une collègue. Enfin , la question budgétaire est importante bien que totalement absente de la circulaire. Les budgets des CDI diminuent partout, les équipements informatiques sont rarement satisfaisants qu'il s'agisse de leur nombre insuffisant ou de leur ancienneté et il y a une certaine réticence institutionnelle à nous équiper d'outils performants (TNI, classes nomades). Or développer les ressources numériques, enrichir le fonds en documentation professionnelle ou encore « faire le contact avec le monde extérieur » demandent au préalable des moyens. Sans compter ce que ça présuppose en terme de recrutement et de formation continue.

Pour conclure, « mal écrit et plutôt incompréhensible sur de nombreux paragraphes », cette circulaire a par ailleurs « beaucoup de répétitions voire de contradictions ». On peut dire qu'« in fine, nous devenons des gestionnaires et prestataires de services au service des élèves et de la communauté éducative ET administrative ».

Je laisse le mot de la fin à Sandrine : « j'ai souhaité m'orienter (ou plus exactement me ré-orienter) vers la documentation pour y assurer, avant tout, une mission d'enseignante. J'espère ne pas être amenée à devenir une spécialiste en informatique auprès de l'équipe pédagogique (voire administrative) »

Compilé par Christophe Brel,

Pour le bureau de l'ADBEN Versailles
christophe.brel@ac-versailles.fr

LE COURRIER DES COLLEGUES :

 
" Comment ne pas sortir du silence quand un métier hissé à bout de bras, que nous savions porteur  des valeurs d'humanisme et des espoirs d'égalité scolaire, se trouve de nouveau menacé au mépris des avancées arrachées, année après année, à une institution délibérément opposée à toute émergence d'un savoir en information ?
Cette fois encore, comme à chaque tentative de réécriture des textes qui définissent notre mission, nos propositions, négociées lors de pseudo concertations dans des groupes de travail souvent informels, et constitués le plus souvent en catimini, se retrouvent désincarnées dans un texte qui sait habilement les reprendre pour mieux les dépouiller !
alors...
Ils seraient contre l'introduction de savoirs informationnels ? 
même pas ! la seule crainte étant que leur enseignement par les professeurs compétents que nous sommes pourrait peut-être donner lieu à une redéfinition de nos services et à de nouveaux recrutements d'où le barrage opéré à chaque tentative par la Direction des Personnels!
Nous ne sommes pas à l'heure où les enseignants de discipline, à l'étroit dans l'exercice difficile de leur métier, prendront en charge des savoirs que leur autorité hiérarchique ne leur a jamais attribués et pour lesquels elle ne les forme pas.
Nous ne sommes pas à l'heure, il est vrai, où l'on peut se permettre de doter chacun de nos enfants de ce savoir sur l'information qui le doterait de la distance critique nécessaire à sa vie d'homme. Nous sommes à l'heure des réductions d'effectifs et du creusement des différences !

J'ai juste besoin, ce soir, de dire mon dégoût de ces pratiques là et de vous faire confiance, de croire en votre réaction, en la réponse d'un corps professionnel qui s'est créé par lui-même  malgré les politiques à court terme et continuera à ASSURER, en refusant de CONTRIBUER à cette manipulation.

Je pense à vous tous

France Prévost Vernotte
Présidente de la FADBEN 1993/97..."
 

Un petit mot sur la circulaire de mission, puisqu'en effet beaucoup de choses ont déjà été dites ou signalées sur la liste  Mais pouvoir réfléchir (même précipitamment ) en commun et débattre des orientations de notre métier, à l'occasion d'un changement de circulaire qui engagera la profession pour peut être encore 25 ans, ça me parait assez sain.
Par rapport à nos attentes  - et donc à notre déception - je me retrouve moi aussi tout à fait dans le texte d'Agnès Montaigne déjà cité. http://esmeree.fr/lestroiscouronnes/idoc/blog/lettre-ouverte-a-notre-inspection-generale-sur-le-projet-de-circulaire-de-missions

Pour en revenir aux échanges de la liste, il est vrai que nous pouvons avoir des motifs de satisfaction concernant cette  circulaire 
  1  la prise en compte du numérique dans le titre et le texte est en effet importante car c'est une dimension qui nous oblige à repenser nos pratiques. Mais c'est tout de même un minimum et aurait-il  pu en être autrement  ? Et surtout cela nous dispense-t-il de nous demander comment on repositionne nos missions dans cet environnement ?
Sur ce que nous ne souhaitons pas devenir, je recommande  le texte d'Agnès Stalder  : http://esmeree.fr/lestroiscouronnes/idoc/blog/pacifi-circulaire-et-si-le-but-etait-de-nous-transformer-en-chef-de-travaux-de-l-information-et-de-l-informatique-de-l-eple

  2 le nom de professeur documentaliste nous est clairement décerné dans le titre : c'est effectivement une avancée par rapport  à 1986 ( antérieur à la création du CAPES) Mais si ce qui est écrit est important, ce qui ne l'est pas ne l'est pas moins : pourquoi toute référence  au corps des professeurs a-t-elle disparu des textes de références sur lesquels s‘appuie la circulaire ? Pourquoi la mention du CAPES a-t-elle été supprimée dans la 1° partie qui traite de notre contribution à la formation des élèves. Certes cette  mission apparait en premier mais dans un flou artistique certain.

Le remplacement du verbe « assure » par « contribue » ne me semble pas anecdotique quant à sa portée symbolique ( je n'entre pas dans les problèmes de modalités et de faisabilité, qui se redéfinissent en fonction d'objectifs, et non l'inverse ). Symbolique parce qu'on nous charge d'impulser , de coordonner, voire de superviser des actions alors que de fait notre légitimité n'est nullement assurée aux yeux de nos collègues enseignants et que notre expertise n'est pas reconnue Alors certes, le fait de « ne pas pouvoir tout faire » peut apparaitre comme un espace de liberté, mais quand il s'agit de mettre sur pied quelque chose de construit dans le domaine de la formation info-documentaire, quelle débauche d'énergie à chaque fois  ! Et à l'inverse, ce flou peut aussi justifier l'imposition autoritaire  de séances sans contenu réel ni concertation, bien des collègues l'ont expérimenté…
Inutile de revenir sur ce qui a déjà été dit - et beaucoup mieux - sur le PACIFI et le B2I, mais réduire les besoins des élèves à des « compétences » et des « attitudes » est oublier que la culture de l'information est basée sur des notions info-documentaires dont il n'est pas question .  Il y a tout de même un sérieux paradoxe :   une  partie considérable des informations et des bribes de connaissance des élèves provient  de leur pratique de l'univers numérique, et la réflexion de l'institution sur la formation à fournir en matière de culture informationnelle reste  minimaliste, . Le rôle de l'école à l'heure du numérique ne serait -il plus de structurer, d'éclaircir les notions, de faire prendre du recul par rapport aux  pratiques et  représentations spontanées ?  

Bref sous cette querelle de termes apparemment byzantine, c'est un débat de fond sur les enjeux d'une culture informationnelle et sur notre rôle dans les établissements qui se joue, et il serait dommage de l'esquiver.
Amitiés à tous Annick Navarro 

 
Cette circulaire mentionne plusieurs fois le rôle pédagogique du  professeur documentalistes, mais n'avance aucunes propositions sur les contenus à enseigner.
.
Aucune évaluation des compétences documentaires et informationnelles en tant que telles n'est pas réellement instituée.
La légitimité des professeurs documentalistes en tant que "formateurs" des élèves, ne leur est pas reconnue.

Le paragraphe concernant la validation par le Conseil d'Administration de la politique documentaire paragraphe me pose aussi plusieurs questions
« En relation avec les autres membres de la communauté pédagogique et éducative, le professeur documentaliste propose une politique documentaire au chef d'établissement et, après validation par le conseil d'administration, la met en œuvre dans l'environnement numérique de l'établissement. »
•    Quel type de document le documentaliste devrait-il  fournit au CA  pour présenter la politique documentaire ?
•    Comment se formalisera  le partenariat pédagogique ?
•    Que se passe –t-il si le CA est en désaccord avec la politique documentaire proposés ?
•    Pourquoi la documentation devrait-elle rendre des comptes au CA ?

Je serai heureux de connaître l'avis des collègues sur cette circulaire.

Didier Balty
 
Bonjour à tous,

Le ministère est en train de publier une nouvelle circulaire de missions pour les professeur-documentalistes. Pour plusieurs raisons, nous sommes contre ce texte. A la fois à cause des conditions dans lesquelles il est proposé (nous avons travaillé sur plusieurs moutures en juin et, alors qu'un texte faisait l'unanimité, le ministère a arrêté toutes les discussions ; puis cette semaine il nous donne un nouveau texte sur lequel personne n'a eu son mot à dire, à "critiquer" avant le 24 janvier date à laquelle il sera envoyé pour être publié au JO. Nous sommes également contre le contenu de ce texte. Cela ne correspond pas du tout à ce qui avait été décidé en juin. Les professeurs-documentalistes, avec ce texte, vont devenir de "super surveillants" qui devront organiser l'éducation à l'information dans l'établissement sans s'en charger personnellement. Ils devront faire un projet sur ce point, une "politique documentaire", qui devra être votée en CA et mise en place par l'ensemble des professeurs, excepté le documentaliste qui ne sera là que pour conseiller et former les autres enseignants. De plus, nous pensons que ce texte ouvre la voie à une révolution dans le métier dont nous ne voulons pas (contrairement au ministère !) : nommer un documentaliste par bassin, qui s'occupera d'organiser l'information dans les différents établissements dont il a la charge mais qui ne gérera plus les CDI (ceux-ci seront ouverts par des surveillants ou des aide-documentalistes sous payés bien sûr).

Nous réclamons depuis très longtemps une nouvelle circulaire de missions (la nôtre datant de 1986, avant la création du CAPES) mais nous ne voulons pas d'un texte qui modifie tout notre travail au quotidien et nous impose de nouvelles charges que nous n'auront pas le temps d'effectuer !
Pour info, je vous rappelle que cette année comme depuis longtemps, il y a 135 postes au CAPES pour 500 départs à la retraite. De nombreux CDI se retrouvent sans professeur-documentaliste ou avec des vacataires ou des contractuels qui n'ont pas été formés et qui sont sous-payés. Dans l'académie de Versailles, 50 postes sont vacants, parfois occupés par un conctractuel, parfois par un surveillant, parfois-même fermés (ça sera le cas à Epinay/Orge dès le 1er février et jusqu'en septembre).

Pour toutes ces raisons, le SNES a mis en place une pétition pour que le texte proposé soit rediscuté et non validé le 24 janvier. Je vous invite à signer cette pétition pour nous soutenir et pour garantir au moins un professeur-documentaliste par établissement scolaire : http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=20&pour_voir=oui

Merci à ceux qui se sentiront concernés !
Aveline professeure documentaliste Sonia Delaunay
 

Très difficile de répondre aussi rapidement à la proposition de circulaire pour les professeurs documentalistes. Néanmoins je trouve que la prise en compte de l'environnement numérique de travail est très positive. Il faut accepter la numérisation des textes et leur lecture sur d'autres supports que le livre. Ce qui est important c'est le contenu, la généralisation du TNI, de l'ENT, des tablettes numériques va pousser le CDI « hors les murs »… Nous constatons tous les jours de nouveaux usages de nos élèves, sachons prendre de l'avance et soyons moteurs dans ce changement. Pour ma part je mets en place l'ENT dans mon établissement, et j'ai bien l'intention d'en profiter pour mieux faire connaître ma base documentaire… Je pense que le professeur documentaliste « doit jouer un rôle de conseil » oui, mais en plus il doit être moteur, il s'agit ni plus ni moins que de la maîtrise du système d'information ! à vous lire, cordialement.

Philippe LP G Ferrié Paris

 

Texte du projet

Commentaires des ADBEN

Missions des professeurs documentalistes à l'ère du numérique

 

Cette circulaire abroge la circulaire n°86-123 du 13 mars 1986 définissant les missions des « personnels exerçant dans les CDI », BO n°12 du 27 mars 1986, ainsi que la circulaire n°79-174 du 30 mai 1979 relative au fonds de documentation des collèges.

Lyon : «  après large diffusion de l'information et très peu de retour, du désintérêt poli votre même une incompréhension face à notre réaction (de toute façon le circulaire de 86 était très bien et personne ne fait tout ce qui est écrit dans une circulaire, donc ça nous permet de choisir !!!).
La seule remarque qu'il ne me semble pas avoir encore lue concernait le nombre d'heures de présence dans l'établissement : 30heures, 36 ? Une collègue s'inquiétait disant que dans certains établissement on demande déjà au doc d'être présent 36h. »

 

Reims :- je cite : " beaucoup de nos compétences ne figurent pas dans le socle ; c'est assez décourageant et schizophrène "d'avoir à faire" sans que cela se voit".
- l'impression que pour effectuer toutes les missions préconisées, il faudrait évidemment être plusieurs par établissement,

- mission enseignante mise de côté au profit d'un accompagnement des enseignants et de l'administration, fonction presque uniquement gestionnaire, d'ailleurs surtout numérique (collègue "particulièrement fâchée", selon ses mots !)

- pour une autre collègue, le texte correspond plus ou moins à sa vision actuelle du métier, et je cite : "si nous laissons une nouvelle fois passer cette opportunité d'avoir une nouvelle circulaire, celle-ci ne sortira jamais et nous aurons du mal à obtenir autre chose du ministère"

- et une autre collègue se demande quels moyens seront mis en oeuvre si l'on veut que toutes les missions qu'on nous attribue soient effectuées correctement.

Textes de référence

- Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école du 23 avril 2005

- Loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 - Loi d'orientation sur l'éducation généralisant les CDI à tout établissement et création du Capes de documentation

- Décret n°2007-860 du 14 mai 2007 relatif au livret personnel de compétences

- Circulaire n° 2010-011 du 29-1-2010 relative à la mise en place du tutorat dans l'établissement – BO spécial n° 1 du 4 février 2010

 

Le développement de la société de l'information, l'évolution des pratiques sociales en matière de communication et l'essor du numérique dans toutes les sphères de la vie des élèves renouvellent et renforcent la mission pédagogique du professeur documentaliste.

 

La généralisation des environnements numériques de travail comme la progression des usages du numérique dans tous les enseignements lui confèrent aussi un rôle nouveau, essentiel dans la vie de l'établissement.

Le socle commun de connaissances et de compétences au collège, les évolutions du lycée général et technologique comme de la voie professionnelle, en lien avec l'enjeu crucial de l'orientation, nécessitent une pédagogie favorisant l'autonomie, l'initiative et le travail collaboratif des élèves autant que la personnalisation des apprentissages, l'interdisciplinarité et l'usage des technologies de l'information et de la communication. Dans ce cadre, la formation des élèves à la culture de l'information, la politique documentaire de l'établissement, l'animation du centre de documentation et d'information et son ouverture sur le monde culturel et professionnel prennent tout leur sens. En particulier, la lutte contre l'illettrisme et le développement du goût de la lecture appellent des actions spécifiques dont une offre diversifiée de livres et de périodiques.

Créteil : Nous ne pouvons être d'un texte qui tend à confiner le professeur documentaliste dans un cadre de prestataire de services. Il faut que soit réintégré le paragraphe concernant le CAPES et un texte de référence, à savoir la Circulaire n° 97-123 du 23 mai 1997 relative aux missions du professeur exerçant en collège, en lycée d'enseignement général et technologique ou en lycée professionnel.

Le professeur documentaliste est membre à part entière de l'équipe pédagogique. Il assure la responsabilité du fonctionnement du CDI dont il fait, par ses ressources et les activités qu'il organise, un lieu de formation et un espace d'échanges entre les disciplines. Il participe aux travaux mettant en jeu une ou plusieurs disciplines.

 

Le professeur documentaliste contribue à la formation de tous les élèves à la culture et à la maîtrise de l'information

Reims : - préférence pour "former" plutôt que "contribuer", dans le projet de circulaire tout comme dans le Pacifi

- mission enseignante mise de côté au profit d'un accompagnement des enseignants et de l'administration, fonction presque uniquement gestionnaire, d'ailleurs surtout numérique (collègue "particulièrement fâchée", selon ses mots !)

La mission du professeur documentaliste est pédagogique et éducative. Elle permet, en diversifiant les ressources, les méthodes et les outils, l'acquisition d'une culture et d'une maîtrise de l'information. Elle s'appuie sur les pratiques des élèves et vise à développer l'envie d'apprendre et leur curiosité. Le professeur documentaliste contribue ainsi à développer l'esprit critique face aux sources de connaissance et d'information en prenant en compte l'éducation aux médias et le droit de l'information et de la communication.

Créteil : Une circulaire de missions est un texte construit pour le long terme. Il ne peut être le catalogue de tâches servant à légitimer les réformes en cours. La circulaire de missions que nous attendons depuis si longtemps est destinée à structurer le rôle du professeur documentaliste au sein du système éducatif et non pas à l'inscrire dans une politique éducative conjoncturelle.

Le projet de circulaire est trop ancré dans le contexte actuel, ce qui explique que les différentes missions soient envisagées dans un cadre restreint :

- la formation se limite à valider des items du socle commun au collège,

- une contribution spécifique à l'accompagnement personnalisé au lycée,

- une mission de tutorat au lycée

Si ces dispositifs venaient à disparaître qu'adviendrait-il de notre mission pédagogique ?

Les enseignants des autres disciplines contestent également la mise en place du socle commun. Il est important qu'il ne soit pas mentionné dans la circulaire et qu'apparaissent dans la phrase «la progression des apprentissages de la 6e et la terminale », les termes « des savoirs info-documentaires ».

Le professeur documentaliste contribue notamment à l'acquisition par les élèves des compétences relatives à la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication, et en particulier les compétences « savoir s'informer et se documenter » et « adopter une attitude responsable face à internet », et participe à l'obtention par les élèves du B2i (Brevet informatique et Internet). Il favorise aussi, en concertation avec les autres professeurs et les conseillers principaux d'éducation, l'acquisition des compétences 1 (maîtrise de la langue), 6 (compétences sociales et civiques) et 7 (autonomie et initiative) du socle commun de connaissances et de compétences.

Cette formation développant des compétences info-documentaires s'inscrit dans une progression des apprentissages de la classe de sixième à la classe terminale, dans le cursus général, technologique et professionnel : un « parcours de formation à la culture de l'information » est indispensable pour répondre à ce besoin de mise en cohérence dans chaque établissement scolaire.

Au lycée, tout en inscrivant son action en continuité du collège et vers l'enseignement supérieur ou la vie professionnelle, le professeur documentaliste peut assurer une mission de tutorat comme ses collègues et apporter sa contribution spécifique à l'accompagnement personnalisé.

Languedoc-Roussillon : «  Plusieurs voix se sont élevées pour dire que le verbe "contribuer" à la formation de l'élève leur convenait tout à fait, qu'on ne pouvait pas tout faire et que la gestion c'était important... »

 

Toulouse : « pour ce qui est de la circulaire de missions, outre le fait qu'il faut réagir ds des délais de folie, les ajouts de la nv mouture ne me la font pas aimer : socle de compétence, précisions sur la pol doc, encore et tjs bras droit du chef d'étab... tout ça évidemment ne m'inspire pas confiance, voire mm m'effraie tt bonnement.... je suis aussi ok avec les rmqs de I Ballarini.
pour ce qui est de l'analyse critique de Duplessis, je le suis à 100 % ds son propos sur les savoirs vs les compétences, bien sur !!! ce socle de compétences va faire bcp de mal aux élèves et aux savoirs qui... vont disparaître ! non, pas de quoi être optimiste, une fois de plus ! »

Poitiers : 1 et surtout ) Si " un " (souligné par moi)  ''parcours de formation à la culture de l'information'' [sic] n'est pas assorti d'un programme clair et écrit ainsi que d'un accompagnement de (ce) progamme alors c'est un coup d'épée dans l'eau, on restera alors dans cette impression de bricolage qui prévaut le plus souvent et dont on retrouve notamment les dégats au niveau des études supérieures. Cela supposera bien évidemment une formation ad hoc, le cas échéant, pour les documentalistes déjà en poste et qui manifesteraient un légitime souci "de mise à jour" !

Le professeur documentaliste met en œuvre la politique documentaire de l'établissement qu'il contribue à définir

 

En relation avec les autres membres de la communauté pédagogique et éducative, le professeur documentaliste propose une politique documentaire au chef d'établissement et, après validation par le conseil d'administration, la met en œuvre dans l'environnement numérique de l'établissement.

La politique documentaire a pour objectif principal de permettre à tous les élèves d'accéder aux informations et aux ressources nécessaires à leur formation, participant ainsi à l'égalité des chances entre tous les élèves.

Élaborée au sein du conseil pédagogique dont le professeur documentaliste est membre, la politique documentaire s'inscrit dans la politique pédagogique et éducative de l'établissement formalisée par le projet de l'établissement et le contrat d'objectifs.

La politique documentaire comprend notamment l'analyse des besoins en matière d'information et de documentation, la définition et la gestion des ressources physiques et numériques pour l'établissement, le choix des modalités d'accès à ces ressources. Elle prend aussi en compte les besoins des enseignants en matière d'actualisation de leurs connaissances disciplinaires et d'enrichissement de leur culture professionnelle et peut s'inscrire dans un cadre plus vaste de mutualisation entre établissements. Elle ne se limite pas à une politique d'acquisition de ressources ou à l'organisation d'un espace multimédia.

La politique documentaire tient compte des priorités nationales, du projet académique et de l'existence de réseaux présents dans son environnement.

Reims : - mission enseignante mise de côté au profit d'un accompagnement des enseignants et de l'administration, fonction presque uniquement gestionnaire, d'ailleurs surtout numérique (collègue "particulièrement fâchée", selon ses mots !)

 

Créteil : La dérive vers un professeur documentaliste prestataire de services est sous-jacente dans les paragraphes relatifs à la politique documentaire, et la gestion et diffusion de l'information :

- malgré la précaution oratoire ("en relation avec les autres membres de la communauté"), l'élaboration et la réalisation de la politique documentaire semble portée par le seul professeur documentaliste.

- le professeur documentaliste est une aide ou un appui, il est là pour conseiller la communauté éducative en matière de développement des ENT et des usages numériques.

La part des ENT est de plus en plus prépondérante dans la politique documentaire. Que deviennent les supports papier ? Les professeurs documentalistes vont-ils se transformer en " courroie de transmission" pour la large diffusion des ENT, des manuels numériques avec tous les enjeux financiers des entreprises privées ?

Dans le cadre des espaces numériques de travail (ENT), le professeur documentaliste doit jouer un rôle de conseil pour le choix et l'organisation de l'ensemble des ressources accessibles en ligne pour les élèves et les enseignants de l'établissement.

 

Les animations et les activités pédagogiques autour du livre et de la lecture, y compris le livre numérique et la problématique de la lecture sur écran, sont une composante de la politique documentaire de l'établissement.

Poitiers : 3 ) S'agissant de la notion d'" animation [sic] du centre de documentation ", là encore si on accepte le sens selon lequel l'animateur est bien une personne compétente en dynamique de groupe alors il faudra au minimum un développement de ces compétences parmi nous. Cela étant, je trouve la formule de la circulaire maladroite eu égard au fait que la profession d'animateur se trouve bien malmenée via la télévision. Pour éviter ce piège je propose de remplacer le terme " animation " par " pilotage " qui contient bien (et mieux) les notions de sens (direction et signification) et de mouvement.

Le professeur documentaliste est un acteur essentiel de la gestion et de la diffusion de l'information au sein de l'établissement

 

Sous l'autorité du chef d'établissement, le professeur documentaliste est responsable du fonds documentaire, de son enrichissement, de son organisation et de son exploitation. Il met à disposition de manière complémentaire des ressources issues de fonds physiques et numériques et en favorise la diffusion auprès des enseignants et des élèves. Fort de son expertise, il contribue à sensibiliser ses collègues à l'usage des nouvelles ressources numériques.

Le professeur documentaliste apporte aide et conseil pour l'accès à ces ressources dans le cadre de l'accueil pédagogique des élèves au CDI, qui inclut le parcours de découverte des métiers et des formations à partir de la classe de cinquième, les enseignements disciplinaires et d'exploration, les travaux personnels encadrés, les projets personnalisés à caractère professionnel, etc., sans exclure les recherches personnelles.

Poitiers : 2 ) L'inclusion " du " (souligné par moi) " parcours de découverte des métiers et des formations à partir de la classe de cinquième " devrait être purement et simplement retiré et laissé à la compétence des conseillers et conseillères d'orientation.

 

Créteil : "Le professeur documentaliste est un acteur essentiel (...) de la diffusion de l'information au sein de l'établissement" peut prêter à confusion et laisser croire à certains chefs d'établissement que le professeur documentaliste est chargé de sa communication, voire d'être son relais auprès des collègues.

Le professeur documentaliste participe à la prise en compte du numérique dans le projet d'établissement. Il facilite l'intégration des ressources numériques dans les pratiques pédagogiques, notamment lors des travaux interdisciplinaires. Il organise et gère le contenu d'un espace CDI au sein de l'ENT. Pour ces missions, il doit s'appuyer sur les TIC et sur les services de l'ENT. Il peut contribuer à l'animation du site internet de l'établissement. Le professeur documentaliste contribue à assurer une veille informationnelle pour l'ensemble de la communauté éducative.

 

Le professeur documentaliste participe à l'ouverture culturelle de l'établissement sur son environnement éducatif, culturel et professionnel

Toulouse : « je viens de lire cette nouvelle circulaire et je ne m'y retrouve pas du tout. Je ne souhaite pas devenir une cyberdoc
Seul le dernier chapitre m'intéresse bien que cela fasse concurrence au "référent culturel"..... »

Dans le cadre du projet d'établissement, le professeur documentaliste prend des initiatives pour ouvrir l'établissement scolaire sur l'environnement éducatif, culturel et professionnel, local et régional voire national et international. Cette ouverture doit permettre également de favoriser l'apprentissage de la vie collective et de la vie sociale.

Le professeur documentaliste contribue à l'éducation culturelle, sociale et citoyenne de l'élève ; il impulse des activités qui stimulent l'intérêt pour la lecture, la découverte des cultures artistiques, scientifiques et techniques. Il peut, en outre, participer à l'organisation, en relation avec les autres enseignants et les conseillers principaux d'éducation, de visites, de sorties culturelles et faciliter la venue de conférenciers ou d'intervenants extérieurs.

A cette fin, il entretient des relations avec le réseau Scéren-CNDP, les diverses bibliothèques et médiathèques situées à proximité, les associations culturelles, les services publics, les entreprises, afin que l'établissement scolaire puisse bénéficier d'appuis, d'informations, de documents, de livres ou de ressources numériques susceptibles d'intéresser les élèves.

 

L'expertise du professeur documentaliste fait du CDI de l'établissement un espace de culture, de documentation et d'information, véritable lieu d'apprentissage et d'accès aux ressources pour tous et de préparation à la vie sociale, professionnelle et civique.

 

Accueil | Plan | Présentation | Orientation | Manuels | Liens | Actualités | Réflexion | Portail | Signets | Lectures | Courrier | Presse

Missions des professeurs documentalistes à l’ère du numérique
NORMENE1020097C
RLR :
circulaire n° 2010
MEN - DGESCO
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'Éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs académiques inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs d’établissement

Cette circulaire abroge la circulaire n°86-123 du 13 mars 1986 définissant les missions des
« personnels exerçant dans les CDI », BO n°12 du 27 mars 1986, ainsi que la circulaire n°79-174 du 30 mai 1979 relative au fonds de documentation des collèges.

Textes de référence
- Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005
- Loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 - Loi d’orientation sur l’éducation généralisant les CDI à tout
établissement et création du Capes de documentation
- Décret n°2007-860 du 14 mai 2007 relatif au livret personnel de compétences
- Circulaire n° 2010-011 du 29-1-2010 relative à la mise en place du tutorat dans l'établissement – BO spécial n° 1 du 4 février 2010

Le développement de la société de l'information, l'évolution des pratiques sociales en matière de
communication et l'essor du numérique dans toutes les sphères de la vie des élèves renouvellent et
renforcent la mission pédagogique du professeur documentaliste.

La généralisation des environnements numériques de travail comme la progression des usages du
numérique dans tous les enseignements lui confèrent aussi un rôle nouveau, essentiel dans la vie de
l’établissement.

Le socle commun de connaissances et de compétences au collège, les évolutions du lycée général et technologique comme de la voie professionnelle, en lien avec l’enjeu crucial de l’orientation, nécessitent une pédagogie favorisant l’autonomie, l’initiative et le travail collaboratif des élèves autant que la personnalisation des apprentissages, l’interdisciplinarité et l’usage des technologies de
l’information et de la communication.

Dans ce cadre, la formation des élèves à la culture de l’information, la politique documentaire de l’établissement, l’animation du centre de documentation et d’information et son ouverture sur le monde culturel et professionnel prennent tout leur sens. En particulier, la lutte contre l’illettrisme et le développement du goût de la lecture appellent des actions spécifiques dont une offre diversifiée de livres et de périodiques.

Le professeur documentaliste est membre à part entière de l'équipe pédagogique. Il assure la responsabilité du fonctionnement du CDI dont il fait, par ses ressources et les activités qu'il organise, un lieu de formation et un espace d’échanges entre les disciplines. Il participe aux travaux mettant en jeu une ou plusieurs disciplines.

Le professeur documentaliste contribue à la formation de tous les élèves à la culture et à la
maîtrise de l’information.


La mission du professeur documentaliste est pédagogique et éducative. Elle permet, en diversifiant
les ressources, les méthodes et les outils, l’acquisition d’une culture et d’une maîtrise de l’information.
Elle s'appuie sur les pratiques des élèves et vise à développer l’envie d’apprendre et leur curiosité. Le professeur documentaliste contribue ainsi à développer l’esprit critique face aux sources de
connaissance et d’information en prenant en compte l’éducation aux médias et le droit de l’information et de la communication.

Le professeur documentaliste contribue notamment à l’acquisition par les élèves des compétences
relatives à la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication, et en
particulier les compétences « savoir s’informer et se documenter » et « adopter une attitude
responsable face à internet », et participe à l’obtention par les élèves du B2i (Brevet informatique et Internet).

Il favorise aussi, en concertation avec les autres professeurs et les conseillers principaux d’éducation, l’acquisition des compétences 1 (maîtrise de la langue), 6 (compétences sociales et civiques) et 7 (autonomie et initiative) du socle commun de connaissances et de compétences.

Cette formation développant des compétences info-documentaires s’inscrit dans une progression des
apprentissages de la classe de sixième à la classe terminale, dans le cursus général, technologique et
professionnel : un « parcours de formation à la culture de l’information » est indispensable pour
répondre à ce besoin de mise en cohérence dans chaque établissement scolaire.

Au lycée, tout en inscrivant son action en continuité du collège et vers l’enseignement supérieur ou la vie professionnelle, le professeur documentaliste peut assurer une mission de tutorat comme ses
collègues et apporter sa contribution spécifique à l’accompagnement personnalisé.

Le professeur documentaliste met en oeuvre la politique documentaire de l’établissement qu’il
contribue à définir.

En relation avec les autres membres de la communauté pédagogique et éducative, le professeur documentaliste propose une politique documentaire au chef d’établissement et, après validation par le conseil d’administration, la met en oeuvre dans l’environnement numérique de l’établissement.

La politique documentaire a pour objectif principal de permettre à tous les élèves d’accéder aux
informations et aux ressources nécessaires à leur formation, participant ainsi à l’égalité des chances
entre tous les élèves.
Élaborée au sein du conseil pédagogique dont le professeur documentaliste est membre, la politique
documentaire s’inscrit dans la politique pédagogique et éducative de l’établissement formalisée par le projet de l’établissement et le contrat d’objectifs.

La politique documentaire comprend notamment l’analyse des besoins en matière d’information et de documentation, la définition et la gestion des ressources physiques et numériques pour
l’établissement, le choix des modalités d’accès à ces ressources. Elle prend aussi en compte les
besoins des enseignants en matière d’actualisation de leurs connaissances disciplinaires et
d’enrichissement de leur culture professionnelle et peut s’inscrire dans un cadre plus vaste de
mutualisation entre établissements. Elle ne se limite pas à une politique d’acquisition de ressources
ou à l’organisation d’un espace multimédia.

La politique documentaire tient compte des priorités nationales, du projet académique et de
l’existence de réseaux présents dans son environnement.

Dans le cadre des espaces numériques de travail (ENT), le professeur documentaliste doit jouer un
rôle de conseil pour le choix et l’organisation de l’ensemble des ressources accessibles en ligne pour
les élèves et les enseignants de l’établissement.

Les animations et les activités pédagogiques autour du livre et de la lecture, y compris le livre
numérique et la problématique de la lecture sur écran, sont une composante de la politique
documentaire de l’établissement.

Le professeur documentaliste est un acteur essentiel de la gestion et de la diffusion de
l’information au sein de l’établissement.


Sous l’autorité du chef d’établissement, le professeur documentaliste est responsable du fonds
documentaire, de son enrichissement, de son organisation et de son exploitation. Il met à disposition
de manière complémentaire des ressources issues de fonds physiques et numériques et en favorise
la diffusion auprès des enseignants et des élèves. Fort de son expertise, il contribue à sensibiliser ses
collègues à l’usage des nouvelles ressources numériques.

Le professeur documentaliste apporte aide et conseil pour l’accès à ces ressources dans le cadre de
l’accueil pédagogique des élèves au CDI, qui inclut le parcours de découverte des métiers et des
formations à partir de la classe de cinquième, les enseignements disciplinaires et d’exploration, les
travaux personnels encadrés, les projets personnalisés à caractère professionnel, etc., sans exclure
les recherches personnelles.

Le professeur documentaliste participe à la prise en compte du numérique dans le projet
d’établissement. Il facilite l’intégration des ressources numériques dans les pratiques pédagogiques,
notamment lors des travaux interdisciplinaires. Il organise et gère le contenu d’un espace CDI au sein de l’ENT.

Pour ces missions, il doit s’appuyer sur les TIC et sur les services de l’ENT. Il peut contribuer à l’animation du site internet de l’établissement. Le professeur documentaliste contribue à assurer une veille informationnelle pour l’ensemble de la communauté éducative.

Le professeur documentaliste participe à l’ouverture culturelle de l’établissement sur son
environnement éducatif, culturel et professionnel.

Dans le cadre du projet d’établissement, le professeur documentaliste prend des initiatives pour ouvrir l'établissement scolaire sur l'environnement éducatif, culturel et professionnel, local et régional voire national et international. Cette ouverture doit permettre également de favoriser l'apprentissage de la
vie collective et de la vie sociale.

Le professeur documentaliste contribue à l’éducation culturelle, sociale et citoyenne de l’élève ; il
impulse des activités qui stimulent l'intérêt pour la lecture, la découverte des cultures artistiques,
scientifiques et techniques. Il peut, en outre, participer à l'organisation, en relation avec les autres
enseignants et les conseillers principaux d’éducation, de visites, de sorties culturelles et faciliter la
venue de conférenciers ou d'intervenants extérieurs.

A cette fin, il entretient des relations avec le réseau Scéren-CNDP, les diverses bibliothèques et
médiathèques situées à proximité, les associations culturelles, les services publics, les entreprises,
afin que l'établissement scolaire puisse bénéficier d'appuis, d'informations, de documents, de livres ou de ressources numériques susceptibles d'intéresser les élèves.

L'expertise du professeur documentaliste fait du CDI de l’établissement un espace de culture, de
documentation et d’information, véritable lieu d’apprentissage et d'accès aux ressources pour tous et
de préparation à la vie sociale, professionnelle et civique.

Pour le ministre de l’Éducation nationale,
de la jeunesse et de la vie associative et par délégation
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
Jean-Michel Blanquer

Accueil | Plan | Présentation | Orientation | Manuels | Liens | Actualités | Réflexion | Portail | Signets | Lectures | Courrier | Presse